Cette série des 5 articles précédents a été conçue afin que vous puissiez appréhender au mieux notre solution et notre savoir. La solution au :
-Smart grid, et à la relance économique
–l’interconnexion, qui est une priorité pour les smart grids
–le manque d’outils réglementaires
-La sécurité des données qui est un fondement du système
-La désintermédiation, facteur essentiel de rentabilité
pourrait se résumer à l’utilisation d’une seule technologie, et on peut en comprendre les contours grâce aux éléments que nous allons exposer dans cet article. Ainsi, la blockchain est la solution qui répond le mieux à tous les challenges énoncés précédemment par les possibilités suivantes :
-La redistribution autorisée par les smart contracts permettra, à très court terme de faciliter, l’introduction des smart grids dans les règlementations actuelles.
-L’utilisation de la blockchain permet la transparence nécessaire à la confiance et sécurise les données transmises grâce au protocole de consensus choisi et au cryptage des messages émis dans la blockchain.
-La possibilité d’automatiser la contractualisation, la réduction des intermédiaires et la gestion autonome de la distribution fait de la blockchain le système le mieux adapté.
Les réseaux qui combinent énergie renouvelable et économie de partage se multiplient et entament une transformation du paysage énergétique, tout en permettant de se ré-approprier la production et la consommation d’énergie. La blockchain permet d’accompagner cette transformation en facilitant tous les mécanismes de production et de revente d’énergie et cela, en créant de mini réseaux énergétiques distribués et scalables. Ainsi, l’utilisation des capteurs transmettant les informations à la blockchain et les smart contracts, qui régissent la distribution de l’énergie et la rémunération des producteurs, entraine une vraie révolution dans ce secteur. On peut imaginer appliquer cela, depuis le plus petit smart grid à la plus grande smart city. La circulation des tokens, créés lors du lancement du projet, permettra de surcroît des échanges de biens et services aussi bien au niveau local qu’au niveau international.
Apporter un moyen automatisé de distribution et redistribution, des productions et surplus d’énergie renouvelable dans un réseau (de type smart grid) et entre différents acteurs, est le tour de force que doit accomplir tout smart grid. Les consommateurs et les producteurs posséderont une certaine quantité de tokens pour faire vivre le système. Le but principal est de permettre à tous, de bénéficier de réductions de leur facture d’électricité et de leur permettre de choisir une source renouvelable d’énergie, pour qu’ils puissent participer à la protection de l’environnement. Un exemple de fonctionnement permet de mieux comprendre pourquoi la blockchain est la solution la plus pertinente pour les smart grids. Durant la journée un habitant, possédant des panneaux photovoltaïques, se rend au travail, dans le cas classique, sans la blockchain, l’énergie produite n’étant pas consommée est renvoyée vers le réseau national, mais une école voisine consommant à plein régime, a besoin d’une production d’énergie conséquente. L’habitant peut donc choisir de distribuer son surplus à l’école voisine et, c’est là qu’intervient la blockchain. Grâce à la blockchain on programme la distribution de l’énergie aux entités que l’on définit dans les smart contracts.
Le mécanisme de distribution de l’énergie de l’habitant à destination de l’école, de l’exemple précédent, doit remplir un certain nombre de conditions, à commencer par la précision et la fiabilité des mesures, la traçabilité des flux et la capacité à distinguer les échanges entre pairs d’une part, de la consommation sur le marché d’autre part. Le système doit assurer le respect de la vie privée, c’est-à-dire offrir une défense suffisante pour protéger les informations personnelles en cas d’attaque externe. La blockchain répond à ces exigences et est donc le meilleur moyen d’améliorer les systèmes actuels de gestion des smart grids.
A. Fanouni