Des scénarios de réhabilitation seront ensuite élaborés sur la base de programmes d’améliorations
cohérents et adaptés aux caractéristiques de chacun des bâtiments, pour permettre au maître
d’ouvrage d’orienter son intervention dans les meilleures conditions de coût et de délai. Ces
programmes seront présentés sous la forme de « bouquets » de réalisations indissociables,
correspondant à un niveau de performance énergétique global après travaux. Ces bouquets seront
complétés le cas échéant d’autres préconisations de travaux d’amélioration énergétique issues de
l’analyse des spécificités du bâti. Trois scénarios seront impérativement envisagés :

  • Le premier correspondra, aux exigences réglementaires qui s’imposent lors de
    réhabilitation performante (Arrêté du 13 juin 2008 relatif à la performance énergétique des
    bâtiments existants de surface supérieure à 1 000 mètres carrés, lorsqu’ils font l’objet de
    travaux de rénovation importants), soit 80 x (a+b) kWhEP/m².an.*
  • Le second correspondra à un objectif de performance élevé de 50 x (a+b) kWhEP/m².an.*

(*) (a) représentant le coefficient de rigueur climatique et (b) est le coefficient dépendant de l’altitude

  • Le troisième correspondra à une réduction de 75% des consommations globales d’énergie des
    bâtiments (réhabilitation facteur 4).
    Ces programmes d’actions devront impérativement contenir plusieurs niveaux de performance
    énergétique après travaux, avec les objectifs suivants :
    – Le niveau réglementaire BBC en rénovation
    – Un niveau équivalent à 50kWhEP/m².an (pour les usages réglementés)
    – Un niveau de réduction de 75% des consommations totales du bâtiment (« Facteur 4 »)
    Les obstacles techniques à l’atteinte des objectifs de performance de l’un ou l’autre de ces scénarii
    devront faire l’objet d’éclaircissements et/ou de justifications. Les programmes d’économies
    d’énergie ne se limiteront pas aux cinq usages conventionnels. Un calcul réglementaire permettra
    toutefois de vérifier la conformité des préconisations sur ces cinq usages, afin de situer les gains
    énergétiques par rapport à l’état initial.
    Le programme d’amélioration portera sur :
  • Les actions correctives ne nécessitant pas de travaux et portant sur les conditions
    d’utilisation et de meilleure exploitation du bâtiment (températures de chauffage et de
    conditionnement d’air, ralentis de nuit ou d’inoccupation, modification du contrat
    d’exploitation, révision des organes et durées de programmation minuterie…).
  • Les travaux techniquement envisageables sur le bâti, les installations thermiques et les
    autres équipements ou usages spécifiques, en tenant compte des interactions entre
    améliorations proposées (par exemple, reprise de l’équilibrage et re-réglage des régulations
    en cas de travaux d’isolation des parois…).
    Notre entreprise éclairera le maître d’ouvrage sur les attendus de ces programmes et proposera pour
    le besoin :
  • Une description détaillée des interventions à mettre en oeuvre (quantités, type de matériel,
    performance visée, conditions de mise en oeuvre, etc.)
  • Une comparaison entre les consommations, avant et après travaux, sur l’ensemble du
    programme proposé.
  • Une évaluation des réductions d’émissions de gaz à effet de serre sur la base des contenus
    CO2 des énergies indiqués en annexe 4 du document.
  • Les gisements d’économies, exprimés en kWh, sur chacun des postes et globalement.

 

Nous proposons les améliorations necessaires